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Photo du rédacteurNoire Lemag

Steel Panther - All You Can Eat

Par Anaïs

Première parution mai 2014



Crédits photo : wallpaper abyss


Le premier avril 2014 sortait All You Can Eat, le dernier album des Steel Panther. C'est donc une bonne occasion de faire découvrir, pour ceux qui ne les connaîtraient pas encore, le groupe de glam metal le plus déjanté !


Avant d'être le groupe que l'on connaît actuellement, Steel Panther était Metal Skool (et avant encore Metal Shop), un groupe de reprises des plus grands groupes de glam metal. Ce n'est qu'en 2009 que le groupe joue ses propres compostions et qu'il va jusqu'au bout de son délire : le sexe, la drogue et le rock'n'roll ! Du pur glam, autant dans dans les thèmes abordés que dans les tenues et l'attitude, mais en pire et en plus exagéré.


Leurs deux premiers albums Feel The Steel et Balls Out montrent bien l'esprit du groupe, une musique énergique et bien réalisée avec des paroles ayant pour seul thème : le cul. Evidemment, All You Can Eat reprend le même schéma mais il reste quand même assez différent des autres.


L'album commence avec Pussywhipped, qui pour le coup, montre une autre facette du groupe. Le ton est plus agressif avec une guitare plus lourde et puissante qui marque plusieurs morceaux d'All You Can Eat, notamment Gangbang at The Old Folks Home et Gloryhole qui sont beaucoup plus "énervés" que ce soit dans le chant ou dans la guitare. On retrouve quand même des morceaux plus légers à l'image Balls Out comme Party Like Tomorrow Is The End Of The World et B.V.S, c'est du 100% Steel Panther, avec des refrains entêtants et une musique entraînante. On se surprend vite à chanter les paroles en secouant la tête.




Malheureusement, certains titres comme Bukkake Tears ne suivent pas le mouvement et malgré un refrain plutôt sympa reste lent et coupe un peu l'élan de l'album. C'est un peu le cas pour Fucking My Heart In The Ass qui ne m'a pas convaincue plus que ça mis à part le solo de guitare.


Et que serait un album de Steel Panther sans ballade ? The Burden of Being Wonderful avec ses violons nous rendrait presque nostalgique et You're Beautiful When You Don't Talk montre un des talents du groupe, faire une chanson émouvante avec des paroles plutôt limites. C'est là qu'on voit le génie du groupe. Il reste plus que Ten Strikes You're Out et If I Was The King qui rappelle Feel The Steel.


L'album se termine en beauté avec She's on the Rag, elle est énergique et en même temps "mélancolique". On se laisse vite porté par le morceau et surtout par son refrain qui est franchement pas mal.


All You Can Eat est donc un bon album qui se différencie des autres par son côté agressif et qui reste à l'image du groupe, drôle et totalement barré.




Découvrez cet article dans le numéro 4 de Noire

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