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Photo du rédacteurNoire Lemag
4 min de lecture

Freaky Pink, styliste

Paru en 2013, dans le numéro 1



Cécile : Quand a commencé l'aventure Freaky Pink ? Pourquoi avoir choisi ce nom en particulier ?


Freaky Pink : Freaky Pink existe depuis environ 5 ans (note de la bloggueuse : désormais cela fait donc depuis 11 ans !). J'ai toujours fait de la couture, mais c'est il y a 5 ans que j'ai déposé officiellement la marque à l'INPI. Freaky (= bizarre, insolite) représente le côté différent, original de mes créations et pink, c'est tout simplement ma couleur préférée *sourire*.


Cécile : Avez-vous une formation de couture ? Sinon, comment avez-vous appris à coudre ? Quels conseils voudriez-vous donner à quelqu'un qui voudrait se lancer dans la couture ?


Freaky Pink : J'ai une formation de styliste de mode, j'ai donc appris les bases de la couture à l'école (Lycée de la mode à Cholet). Etant passionnée, j'ai toujours créé des vêtements pendant mes loisirs, ce qui aide aussi à se faire de l'expérience. Puis, j'ai travaillé en tant qu'aide chez une costumière, puis en tant que retoucheuse avant d'être à mon compte. Si je devais donner un conseil à celles qui souhaitent apprendre à coudre, ce serait de faire une vraie formation, soit à l'école, soit via un organisme qui propose des formations similaires. C'est la meilleure façon d'apprendre les bonnes méthodes ! Puis, bien sûr, beaucoup d'exercice, on apprend beaucoup de ses erreurs !







Cécile : Vos créations sont très pop et colorées. Quelles sont vos inspirations ? Comment se passe la réalisation d'un modèle chez Freaky Pink ?


Freaky Pink : Mes inspirations proviennent tout simplement de mes passions : la culture japonaise (manga, musique, mode), les années 50 américaines (pin-up, mobilier, musique, mode) et le tatouage ! C'est un mélange assez saugrenu qui fonctionne bien. J'aime les couleurs et je n'ai pas peur de le montrer ! Lorsque j'ai une idée de modèle en tête, je gribouille un petit croquis pour ne pas l'oublier, puis je passe au patronage et à la couture d'un prototype. Je réalise tout moi-même lors de la création, au patronage et à la couture.


Cécile : Vous avez désormais un partenariat avec Kreepsville 666 et Sourpuss, deux marques bien connues du milieu rockab'. Qu'est-ce qui vous a motivée à rajouter d'autres marques dans votre boutique ? Pourquoi avez-vous choisi ces marques-là ? Pensez-vous à proposer d'autres marques à l'avenir ? Ou d'autres articles ?


Freaky Pink : Depuis 1 an, je propose en complément de mes créations, des marques comme Sourpuss et Kreepsville, chez qui je suis cliente depuis longtemps. Etant très contente de leurs produits qui se marient à merveille avec mes modèles, j'ai voulu les intégrer sur le site en complément de la marque. On ne peut pas tout faire. Je propose aussi depuis le mois de mai 2013, la marque Too Fast qui fait entre autre de la chaussure, ce qui est une nouveauté pour moi. Et bientôt je vais travailler avec la marque Banned (arrivage de sacs et de leggins). J'espère introduire d'autres marques et produits d'ici la fin de l'année.


Cécile : Vous travaillez avec des modèles amateurs comme Dizzy Oira, par exemple. Comment choisissez-vous les personnes qui représentent votre marque ?


Freaky Pink : Ayant une certaine image de marque que je souhaite véhiculer, je travaille maintenant avec très peu de modèles. Je les choisis selon leur style mais aussi leur professionnalisme. Dizzy me suit depuis le début et fournit toujours un super travail, donc je continue de faire appel à elle avec plaisir. Je fais souvent appel avec des filles de l'étranger car elles sont très originales au niveau de leur look (cheveux colorés, tatouages, piercings...). Des fois, c'est au hasard d'une convention que je rencontre des modèles qui aiment ce que je fais et souhaiteraient poser avec mes tenues.





Cécile : Vous êtes une baroudeuse ! Vous êtes souvent à des évènements partout en France. Qu'est-ce que vous apporte la vente en direct par rapport à la vente par Internet ? Quelle est votre relation avec votre clientèle dans ce cadre : plutôt professionnelle, plutôt copinage ?


Freaky Pink : Ma première vente, c'était à la Japan Expo, une fois par an. Maintenant, je sillonne la France et la Belgique pour montrer mes produits plusieurs fois par mois. Ce n'est pas de tout repos mais les conventions sont indispensables pour se faire connaître. Les gens peuvent voir et essayer les vêtements. C'est une super pub et les gens ont ensuite confiance pour acheter sur Internet. Et en plus, j'adore ça ! Cela me permet de voir ma clientèle, de l'écouter mais aussi de découvrir des choses super sur d'autres stands. Certaines clientes deviennent au fur et à mesure des années plus des copines, tout naturellement, mais en général, le contact reste professionnel. Je ne suis pas là que pour m'amuser.


Cécile : Allez, vous allez bien nous dire ce que vous préparer comme articles dans votre atelier ? Rien que pour nous, on dira rien c'est promis !


Freaky Pink : Japan Expo approche à grands pas et j'aimerais faire quelques nouveautés, dans des tissus tout nouveaux tout beaux. Ce sera du style japonais traditionnel, pin-up, rétro et tattoo au niveau des motifs. Il y aura de belles robes uniques ou faîtes en toute petite série et peut-être des tops. Affaire à suivre !





 

Cécile : Quels sont vos projets pour les mois à venir ?


Freaky Pink : Le mois de juin va être bien rempli avec le Summer Ink à Genk en Belgique début de mois, le Hellfest à Nantes où j'ai un stand pour la première fois et la préparation de Japan Expo pour début juillet. Le mois d'août sera plus tranquille, peut-être même composé de vacances, la première fois depuis longtemps si tout va bien. Puis en septembre, les grosses conventions reprennent donc je serai à nouveau sur les routes (Parmain, Lyon, pour l'instant les dates sont à confirmer). En attendant, vous pouvez découvrir ma boutique !





A retrouver dans Noire numéro 1

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